Femmes seules et histoire

Combien de temps faudra-t-il pour affranchir de l’inconscient collectif de siècles d’histoire du statut de la femme veuve ou esseulée ? Rappelons-nous : Il y a des tribus ou des religions, ou des groupes sociaux d’animaux, où la femelle sans mâle est ou était attribuée à un mâle du clan.

Ces traditions se sont imposée dans un souci d’homéostasie du groupe social, voire de préservation du capital génétique, ou du patrimoine financier. En Afrique, le lévirat est l’obligation pour une femme veuve d’épouser le frère de son mari décédé. Dejà, à Rome ce sont les lois Julia et Papia qui contraignent le célibataire et les veufs à se (re)marier. En inde, la pratique de la Sati, qui immole les femmes sur le bûcher du mari défunt simplifie le problème. La tradition juive de la bible évoque le rôle du racheteur,celui qui épouse la veuve. Mais déjà, au Sénegal, les sociologues  n’hésitent pas à évoquer le divorce comme un moyen d’ascension sociale des femmes.