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Les germes d'un monde nouveau sont déjà là!
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23 février 2006

Ses idées hors de France !

Des idées ailleurs qu'en France.. ça n'est pas possible! Saperlipopette! Et pourtant.. Quand on ne se contente pas de la pensée unique, il y a des réponses à tout même à l'économique chagrin! La concurrence de nos voisins - sonnerait-elle la fin de la pensée unique en France ?

Et s'il suffisait d'apprendre à penser autrement? De veiller à ce que la solution ne devienne pas le problème...La France n'est pas le centre du monde, ni le coeur de l'Europe, mais seulement un petit pays imbu de lui-même qui a besoin de quelques leçons de modestie et d'un zest d'ouverture pour retrouver ses forces vives.

Ce sujet n'interesse pas seulement les seniors mais toute la population active et même les jeunes. Car la fin de vie conditionne les choix du début ! Elémentaire mon cher Watson!!!

Le miracle hollandais devrait donner des idées


Au sein de l’Union européenne, le système de retraite mis au point aux Pays-Bas fait office d’exemple. Les Néerlandais font cependant face, eux aussi, à un vieillissement programmé de leur population. Un quart de la population hollandaise aura plus de soixante-cinq ans en 2040. Mais comment s’y prennent-ils donc ?

En matière de paiement des retraites, on a coutume de parler de "miracle hollandais". Et pour cause !

Le gouvernement de La Haye est confronté aux mêmes perspectives que le reste du continent : une chute substantielle du taux de fécondité alliée à une multiplication - ici par 3,7 entre 1900 et 2050 - du nombre de plus de soixante-cinq ans. À ceci près qu’il peut tabler sur une structure d’un système de retraite bien éloigné de ce qui se pratique ailleurs !

Un régime de base forfaitaire…

La Loi générale néerlandaise sur les pensions de vieillesse a pour nom "Algemene Ouderdomswet" ou AOW.

Créé en 1956, ce régime de base couvre l’ensemble de la population résidente âgée de quinze à soixante-cinq ans. Que les individus soient ou non retraités n’y change rien : dès soixante-cinq ans, chacun reçoit une pension forfaitaire de l’AOW. Sans conditions de ressources.

Le montant ne dépend en effet que de la composition du ménage et de l’âge de ses membres. Quant aux barèmes, ils sont calculés de façon à ce que la pension nette soit proportionnelle au montant du salaire minimum, lui aussi net d’impôts.

Et qui cotise ? Les contribuables de moins de soixante-cinq ans. Et eux seuls. Les employeurs, par exemple, ne participent en rien à ce premier pilier. Mais au contraire de ce qui se pratique sous d’autres cieux, tous les revenus financent le système. Y compris ceux du capital. Autre chose encore : cette sorte de "contribution sociale généralisée" est plafonnée. Et non déductible.

Ajoutons encore que, dès 1985, les Pays-Bas ont instauré l’individualisation des droits à une pension de l’AOW. Ce qui permet à un couple d’avoir en mains une pension nette égale au salaire minimum.

… Et un florilège de fonds de pension !

Ce faisant, nos voisins du Nord complètent cette assurance vieillesse par des régimes de retraite professionnels : les fonds de pension.

Ces derniers couvrent la bagatelle de plus de 90 % de la population active de vingt à soixante-cinq ans. Un chiffre qui laisse rêveur quand on sait que les employeurs n’ont aucune obligation de mettre en place pareil système.

La participation à ce second pilier du système néerlandais grimpe à près de 5 millions de personnes - sur une population active de 6,9 millions. Qu’est-ce qui explique cet écart de 1,9 million ? Le fait que les moins de vingt-cinq ans n’aient pas le droit de s’affilier à un fonds de pension, que 400 000 personnes soient non couvertes parce que leurs employeurs n’y adhèrent pas, le recours, pour 400 000 non salariés, à des dispositifs individuels, etc.

En pratique, la pension s’y calcule, en grande majorité, sur la base du dernier salaire d’activité. L’objectif est clair : pour une carrière longue de quarante années, il consiste, en complétant la "franchise" qu’octroie l’assurance vieillesse néerlandaise, en un taux de remplacement aux alentours de 70 %.

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