Le jargon juridique
Exercice du Jour: le compromis de vente d'une maison.
Rien que de très simple et de très standard? Que nenni !
De recopie en recopie - la "word attitude" - les points et les virgules s'en sont allés, des majuscules apparaissent en milieu de phrase, des mots en remplacent d'autres : "quelque" à la place de "tels que" ou de "quel que".
De fil en aiguille, le texte ne signifie plus rien. Du jargon juridique sans importance ? Que nenni ! On y découvre des perles d'obligations pour l'acquereur :
SERVITUDES : Souffrir les servitudes passives, apparentes ou non, continues ou discontinues, pouvant grever les biens vendus, profiter de celles actives s'il en existe.
Ce serait mieux de les identifier!
ASSURANCES : Faire son affaire personnelle de la continuation ou de la résiliation des polices d'assurance et abonnement divers souscrits par le vendeur et relatifs aux biens vendus.
Gérer ses contrats d'abonnements devient une galère sans nom dans la jungle des services privatisés, mais gérer ceux des autres, je ne suis pas partante!
Plus une trentaine de fautes d'orthographe et de français, et la multiplication par 10 de la surface du terrain !
De fait, le jargon et les phrases sont tellement difficiles à lire et à comprendre pour notre jeune génération que rien ne les surprend plus, comme moi lorsque je chantais la messe en breton en Basse Bretagne..et comme tous ceux qui la chantent encore en latin sans comprendre.
Alors, simplifier ? initier ? Sous-traiter?
ALLO, Madame mon notaire !!!
Un nouveau méter est né : ecrivain public!
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