L'Euthanasie passive de Piergiorgio Welby
Dimanche 24 décembre, en effet, sur la place de l'église Jean-Bosco de Rome, avaient lieu les obsèques - civiles - de Piergiorgio Welby, un Italien de 60 ans atteint de dystrophie musculaire, mort, mercredi 20, après avoir été débranché, à sa demande, du respirateur qui le maintenait en vie depuis 1997.
Le diocèse de Rome, dont le chef est le cardinal Ruini, l'un des hommes les plus proches du pape, avait refusé à la famille les obsèques religieuses qu'elle réclamait.
Entre acharnement thérapeutique et atteinte à la vie, l'église catholique peine à définir une position en cohérence avec les textes religieux.
Ce nouvel exemple montre le progrès dans l'opinion du choix de la "mort dans la dignité" qui pourrait être une évolution majeure du siècle. A condition que l'entourage des personnes concernées s'abstiennent de toute pression. Et l'on sait combien coute tant financièrement que moralement le maintien en vie de personnes gravement atteintes. La position de l'église n'est-elle pas la dernière façon de protéger tous les autres? Ceux qui tiennent à la vie?